Le menhir de Bélinac (Lot)
Où le voir :
Commune de Livernon : Vous le trouverez sur la RD802 reliant l’A20 à Figeac, Sur le 2nd rond pont de la commune, puis tourner à droite en direction du hameau de Bélinac.
Empruntez immédiatement le chemin à droite (panneau indiquant le menhir) sur 500 m, puis bifurquez sur le chemin de gauche. Le menhir est « planté » cent mètres plus loin.
Il est très facile à trouver et est bien indiqué en bordure de la RD802.
Histoire :
C'est l'un des plus remarquable du Quercy. Il est fait d'une grande dalle calcaire de forme irrégulière d'environ 3m50 de haut.
C'est l'homme de lettres Jacques Antoine Delpon, natif de Livernon, qui le décrit pour la 1ère fois en 1831 : "une dalle calcaire qui a près de 15 pieds de haut, 1 pied d'épaisseur et 5 pieds de large à la base. Son sommet est presque aigu. Il est facile de voir que ce bloc n'a jamais été taillé."
Les menhirs sont traditionnellement datés de la même époque que les dolmens, du néolithique final où du début de l'âge de bronze, soit en quercy, entre 3500 et 2000 ans avant notre ère.
Leur signification reste méconnue....
Des monuments rares, mais inscrits dans la mémoire des lieux. Les menhirs sont rares sur le Causse Quercynois, où l'on en dénombre à peine une 20aine. Ils devaient néanmoins être à l'origine beaucoup plus nombreux, comme semble l'attester la présence récurrente des lieux dits "peyro, lebado, évoquant la présence d'une pierre dressée.
La plupart ont aujourd'hui disparu, abattus soit en représaille de croyances païennes, soit lors d'une recherche de trésor, où d'une quête de matériaux.
Au XIXème siècle, Jacques Antoine Delpon dénombrait 7 menhirs sur la commune de Livernon, et notait déjà la disparition de l'un d'entre eux : "on en voyait un autre, de plus forte dimension en longueur, à 30 mètres de celui dont nous venons de décrire ; mais il fut renversé à la fin du siècle dernier, par les habitants de la contrée, qui croyait qu'il cachait un trésor, et n'y trouvèrent pas même d'ossements...
On reconnait dans la même commune les vestiges de 5 autres "peulvans" nom breton du menhir, qui forment avec les 2 premiers un triangle isocèle.
Monument fragilisé à respecter :
Le menhir de Bélinac est fragilisé par la chute de sa roche calcaire, une micrite (bout cristalisé, qui se délite sous l'action des variations climatiques.)
Ce phénomène a probablement altéré la morphologie du monument au cours des siècles.
Un joint de colmatage au mortier a été appliqué sur sa tranche ouest pour stabiliser l'éclatement des lamines.
Le classement du menhir de Bélinac, parmit les monuments historiques en 1978, reconnaît son intérêt patrimonial et nous impose d'en respecter la fragilité.
Source : panneau explicatif près du menhir.
Le menhir au siècle dernier :
Notre avis, nos ressentis.
Menhir sympa, le détour vaux le déplacement.
Bon ressenti, à se cotés le chakra coeur travaille, impression de bien être, de calme, de sérénité.
Nous déplorons les incivilités des visiteurs, le menhir a été gravés à l'arrière par des personnes irrespectueuses. On peut voir le mortier rajouté pour renforcé la pierre, mais n'altère en aucuns car la qualité énergétique de ce monolithe. Pour une fois cela a été bien fait.
Dark a vu son mal de dos disparaître à son contact.
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Dolmen de la pierre Martine :
A contrario, la pierre Martine, qu'on trouve sur la même route, a complètement perdu ses facultés énergétiques. 2 blocs de bétons ont été mit afin de renforcer la structure, et maintenir la pierre plate à son emplacement initial. Aucuns ressentis au contact de ce dolmen et c'est bien dommage.