Dark Angel Administrateurs
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| Sujet: Les pyrénées des cathares Dim 4 Sep 2016 - 15:06 | |
| Les Pyrénées des Cathares.Agrandir cette imageLes Pyrénées, trait d’union entre la Méditerranée et l’océan Atlantique, se caractérisent par la juxtaposition de grandes unités géologiques disposées longitudinalement.Ces montagnes sont le résultat de divers bouleversements géologiques. Sur l’emplacement actuel des Pyrénées s’élevaient des montagnes hercyniennes comparables au Massif central ou aux Ardennes.Les recherches et les mesures dans le domaine du cosmo-tellurisme ont mis en évidence deux zones privilégiées où se distinguent quelques hauts lieux magiques et sacrés : le plateau de Sault ; et le Béarn.Les Pyrénées sont traversées par une ligne tellurique « horizontale » qui relie « Puivert (11230), Montségur (09300), Bétharram (64800), et remonte vers Bordeaux (33000) en traversant Barbotan-les-thermes (32150).L’importante faille qui relie Perpignan (66000) à Lourdes (65100) avant de rejoindre la côte Atlantique interfère avec cette ligne tellurique. En présence des modifications des zones géologiques – primaire axiale, nord-pyrénéenne et sous-pyrénéenne -, se sont créés des points forts dont certains sont encore en activité.Si dans les Pyrénées les traces de l’homme remontent à trois cents ou quatre cents millénaires, comme l’attestent les découvertes d’une mâchoire humaine en 1949 à Montmaurin, ou des restes d’un homme à Tautavel en 1970, l’histoire des Pyrénées est principalement liée aux cathares.« Le mot de cathare ne correspond pas à une donnée vécue du vocabulaire de l’époque. Sans doute le trouvons-nous sous la plume des polémistes catholiques d’alors, mais, s’il a fait fortune, il ne fut pendant longtemps que l’une des innombrables étiquettes que l’on accolait à ceux qui professaient des croyances dualistes. La tradition historique et littéraire aidant, il a aujourd’hui le mérite de désigner une réalité bien précise : les églises dualistes qui fleurirent au XIIème et au XIIIème siècle, du Languedoc à l’Italie, et qui offrent d’étroites parentés de dogme, d’éthique et d’organisation. Il demeure de surcroît fort pratique pour distinguer, dans le pullulement de sectes que connurent les XIème et XIIème siècles, le courant – mais alors on dira plus justement « précathare » – qui annonce par ses croyances, ses rites, sa morale, voire aussi son organisation, la grande hérésie historique attestée en Occitanie du milieu du XIIème siècle au début du XIVème. »« En réalité, les textes narratifs du temps comme les actes des tribunaux inquisitoriaux ne parlent pas de « cathares », mais d’ « hérétiques » dans le cas des « parfaits » et des « parfaites » – c’est-à-dire des membres du clergé cathare – et de « croyants », dans le cas des simples fidèles.« Il paraît évident qu’il nous faut aujourd’hui appeler « cathare » non seulement le parfait, mais aussi le simple fidèle. »source _________________ | |
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