les dires pendant douze jours .
Concervez-moi, Seigneur, car c'est vous que j'espère.
J'ai dit au Seigneur : Vous êtes mon Dieu et vous m'avez nul besion de mes biens .
Il a fait briller d'une manière admirable toutes mes volontés à l'égard des Saints qui vivent sur sa terre de prédilection.
Leurs infirmités se sont multipliées ; c'est pourquoi ils s'empréssent de courir vers vous.
Je ne m'unirai plus à leurs assemblé es sanguinaires ; mes lévres ne garderont pas même un souvenir de leurs noms .
Le Seigneur est la seule part de mon héritage et de mon calice : c'est vous qui me rendez mon héritage.
Les cordeaux sont tombés pour moi sur une portion choisie ; en effet pour moi il n'y a rien de meilleur que mon héritage .
Je bénis le Seigneur qui m'a donné l'intelligence ; je le bénis encore, même jusque dans la nuit, quand mes reins me donnent de salutaires avertissements.
Je vois le Seigneur toujours devant mes yeux ; il est à ma droite, pour que je ne sois pas ébranlé.
C'est pourquoi mon coeur est dans la joie, et ma langue pleine d'allégresse ; bien plus ma chair est calme, car elle espère.
Que vous ne délaissez pas mon âme aux lieux inférieurs, ni ne permettrez que votre Saint voie la corruption.
Vous m'avez fait connaitre les chemins de la vie, vous me comblerez de joie quand je vous verrai ; à la droite sont les délices qui n'ont pas de fin.
Seigneur, écoutez ma justice ; soyez attentif à ma prière.
Ouvrez l'oreille à ma suplication ; mes lèvres ne sont pas trompeuses.
De votre visage je vois sortir mon juggement : que vos yeux considèrent la justice de ma cause.
Vous avez éprouvé mon coeur, et cette nuit vous m'avez visité ; vous m'avez passé par le feu, et nulle iniquité n'a été trouvé en moi.
Afin que ma bouche ne parle selon les oeuvres des hommes, j'ai accepté, à cause de la parole de vos lèvres, de marcher dans des sentiers bien pénibles.
Affirmissez mes pas dans vos sentiers, afin qu'en marchant je ne chancelle pas.
Moi j'ai crié vers vous, mon Dieu, pour que vous m'entendiez ; penchez votre oreille vers moi et écoutez mes paroles.
O vous qui sauvez quiconque met en vous son espérance, faites briller sur moi vos miséricordes.
Gardez-moi, comme la prunelle de votre oeil, contre tous ceux qui prétendent résister à votre bras tout puissant.
Sous l'ombre de vos ailes défendez-moi contre tous les impies qui m'ont accablé de tant d'aflictions.
Mes ennemis ont assiégé mon âme ; ils ont fermé leurs bouches ne proférentt que des paroles orgueilleuses.
Maintenant encore ils m'environnent et m'abattent ; leur résolution est de tenir constamment leurs yeux baissés vers la terre.
Ils me guettent comme le lion prêt à tomber sur sa proie, et comme le lionceau caché dans son antre.
Levez-vous, Seigneur, prévenez l'impie et faites le tomber ; sauvez mon âme et arrachez votre épée des ennemis de votre main.
Seigneur , pour nous, qui sommes en petit nombre, ôtez-les de cette terre en brisant leur vie ; leur ventre et gonflé de vos trésors.
Ils sont rassasiés d'enfants, et ils abandonnent leurs reste à leurs petit enfants.
Mais moi, je paraitrai devant vous avec ma seule justice ; je me rassasierai de la vue de votre gloire.
Juggez, Seigneur, ce qui me nuissent ; combattez ceux qui me combattent .
Saisissez vos armes et votre bouclier, et levez-vous à mon secours.
Tirez votre épée et enferrer ceux qui me poursuivent ; dites à mon âme : c'est moi qui suis ton salut.
Que ceux qui en veulent à ma vie soient couverts de honte et de confusion.
Que ceux qui méditent du mal contre moi soient rejetés en arrière et confondus.
Qu'ils soient comme la poussière devant la face du vent, et que l'Ange du Seigneur les serres de prés .
Car sans aucun sujet ils ont voulu me faire périr dans leurs pièges cachés ; inutilement ils ont outragé mon âme.
Qu'un piège ignoré leur surviénne, et qu'ils soient pris eux-mêmes au piéges qu'ils avaient caché et qu'ils tombent dans leurs propres filets.
Mon âme alors se réjouira dans le Seigneur et elle se délectera en son sauveur.
Tous mes os diront : Seigneur, qui donc est semblable à vous ?.
A vous, qui arrachez le pauvre des mains de ceux qui sont plus fort que lui, l'abandonné et le misérable des mains de ceux qui le dépoillent.
Des témoins injustes se sont dressés, me demandant ce que j'ignorais .
Ils me rendaient le mal pour le bien : mon âme en est toute desséchée.
Mais moi, lorsqu'ils m'accablaient de maux, j'ai revêtu le cilice.
J'ai humilié mon âme par le jeûne, et ma prière s'est répandue dans mon sein.µ
C'est ainsi que j'avais des complaisances pour eux, pour un proche, comme pour l'un de nos fréres ; c'est ainsi que plein de tritesse et de larmes pour eux je m'humiliais.
Mais eux contre moi se sont réjouis et se sont unis : les maux sur ma tête se sont amassés et j'ignorais tout.
Ils ont été dispersés mais ne se sont pas repentis ; ils font de nouvelles tentatives, me lancent moqueries et insultes, et grinces des dents contre moi.
Seigneur , quand donc abaisserez-vous sur moi votre regard ? Délivrer mon âme de leur malignité, sauvez des lions cette âme unique.
Je vous reconnaitrai publiquement dans la grande Eglise, je vous louerais devant le peuple en masse.
Que ceux qui m'attaquent injustement ne se gaudissent pas trop à mon sujet, ainsi que ceux qui sans motifs me haîssent ou me font des signes menteurs avec leurs yeux.
Car ils semblent me parler d'un ton pacifique : mais leurs paroles sont pleinent des coléres de la terre et ils ne songent qu'a inventer mille perfidies.
Et ils ouvrent leur bouche contre moi en disant : Allons allons, nos yeux ont tout vu.
Mais vous Seigneur , ne me quittez plus.
Levez-vous et procédez à mon juggement mon Dieu et mon Maître , défendez ma cause.
Juggez_moi selon votre justice, Seigneur, mon Dieu, et qu'ils ne se gaudissent plus à mon sujet.
Que dans leurs coeurs, ils ne disent plus :
Courrage, en avant, nos âmes ! Qu'ils ne disent pas surtout : Enfin nous l'avons dévoré !.
Qu'ils rougissent et soient en même temps confondus, ceux qui se réjouissent de mes maux.
Qu'ils soient couvert de honte et de confusion, ceux qui parlent avec orgueil contre moi .
Que ceux, au contraire, qui veulent ma justice reconnue, soient pleins d'allégresse ; qui sans cesse ils dient : Loué soit le Seigneur, qui donne la paix à son serviteur .
Et ma langue, pénétrée de votre justice, publiera tout le jour vos louanges