Après avoir vu un reportage sur cette ville, assez impressionnante au niveau histoire et dont personne ne parle, j'ai fais mes petites recherches.
Ville de Grand Vosges
Grand se situe dans les département des Vosges, en France. La ville est située sur un plateau de calcaire, entourée de forêts.
On y trouve un site archéologique impressionnant, surtout pour une ville dont nos livres d'histoires ne parlent pas. Je n'ai pas eu la chance de la visiter.
A grand on peut découvrir des vestiges antiques. Son amphithéâtre et sa mosaïque figurent parmi les plus impressionnants du monde romain.Comme aucune rivière ne coule, plus de trois cents puits ont dû être creusés.
Depuis 1960, de nombreuses recherches archéologiques se sont succédé.
« Grand, ville mystérieuse où mille dévots se donnaient rendez-vous » (pour reprendre l’expression de Camille Jullian) s’étendait à son apogée sur plus de cinquante hectares et la cité était même dotée d’une enceinte fortifiée, ponctuée de dix-huit tours (une seule est conservée) et de plusieurs portes. Cette muraille n’a pas cessé d’interpeller historiens et archéologues. Les vestiges de l’enceinte étaient connus dès le XVIIIe s. et dans la rue du Rempart, certaines maisons sont carrément construites dessus.
Au vue de la structure de l'ancienne ville, on peut imaginer qu'elle abritait environ 20K habitants.
Un sanctuaire (temple) est dédié à Apollon (Dieu guérisseur).
L’amphithéâtre.
Signalé dès 1756 par Dom Calmet et d’autres par la suite, l’amphithéâtre ne fut réellement fouillé qu’à partir de 1820 (jusqu’en janvier 1823) par J-B Jollois.. Le dégagement des structures, (tranchées de repérages, coupes stratigraphiques et sondages) nécessita l’enlèvement de 4 240 m3 de terre.
Daté des années 70 après J.C – est inclut dans le pomerium mais en dehors du sanctuaire. Il se trouve dans un vallon, la combe « La Roche ».
Sa longueur de 148 mètres le place parmi les dix plus grands amphithéâtres connus. Il se caractérise par l’originalité de son plan et son implantation. En effet, nous savons que les architectes romains profitaient de pentes naturelles afin de réduire le volume des maçonneries c’est pourquoi, à Grand, l’amphithéâtre fut placé dans ce vallon dont le fond a été élargi afin d’accueillir la cavea (qui pouvait accueillir entre 16 000 et 20 000 spectateurs).
il semble avoir été abandonné définitivement dans le dernier quart du IVe siècle. Depuis sa destruction par Sainte Libaire, selon la légende, les blocs de calcaire ont servi à la construction des habitations du village actuel.
La basilique et sa mosaïque
Ce monument civil romain se composait de deux salles : l’une rectangulaire (35,50 m par 22 m) s’ouvrant vers l’est donnant accès en son milieu ouest à une seconde pièce (14,12 m par 13,87 m), celle qui contient la mosaïque. Une galerie couverte, aux portiques et aux murs ornés de marbres et de stucs donnait accès celle-ci. Le plan de cette basilique se rapproche même de celle construite par Vitruve à Fano en Ombrie ; la classant de fait dans la catégorie des édifices de type oriental. Cette basilique servait vraisemblablement de tribunal ou de curie.
La mosaïque d’une surface exceptionnelle de 224 m2 (une des plus grande d’Europe) mise à jour en 1883 par Félix Voulot dévoile un contraste décoratif provenant de l’utilisation de tesselles en calcaires et de calcédoine d’origines locales.
Le réseau souterrainLa structure géologique de la région et le système de diaclases et de karsts, induit par la dissolution des calcaires du plateau, a généré une remarquable concordance de voies souterraines naturelles convergeant au centre du site d’Andesina et donnant naissance au jaillissement de la source au centre du sanctuaire.
Les architectes romains modifièrent profondément ces voies naturelles souterraines en les canalisant, en les renforçant ou en construisant des aqueducs. Parmi les puits d’accès encore visibles alignés le long du parcours souterrain des eaux, certains se situent au confluent de plusieurs aqueducs souterrains et de nombreux puits comblés destinés à l’évacuation des matériaux au cours du creusement. Daté des années 50-70 après J.C (découverte de céramiques), des réfections eurent lieues à l’époque constantinienne, vers le milieu du IVe siècle.
Le sanctuaire de l’eau.Le sanctuaire dédié au dieu guérisseur Apollon Grannus attirait un nombre important de pèlerins en quête d’une guérison. Au milieu d’une large colonnade se trouvait la fameuse résurgence (située à l’endroit exacte de la basilique médiévale Sainte Libaire) due à ce formidable réseau d’eau souterraine. Elle dépendait aussi bien de l’apport des pluies que de l’aménagement des vastes réserves au moyen de vannes qu’on actionnait au besoin. A proximité de cette réserve d’eau sacrée, se tenaient le grand temple d’Apollon Grannus (l’Apollon de Delphes aurait fuit la christianisation et se serait réfugié à Andesina).
Les divinités et leur statuaire.
A Andesina, les Romains ne vénéraient pas seulement Apollon Grannus mais portaient leurs attentions à d’autres divinités plus ou moins importantes. Notamment Jupiter, Bacchus, Esculape, Meditrina,
source, wikipédia, diverses sources web.