Je pratique la sophrologie pour conduire les personnes dans leurs vies antérieures, mais j'aime aussi à circuler dans les miennes, donc cet écrit en est une.
Je traverse de ma pensée la visualisation d'un merveilleux champs de blé entremêlé de jolis coquelicots rouge éclatants, mes sens sont tous en éveillés et ma vision s'éparpille sur l'ensemble de l'horizon.
J'avance dans ce pré ou l'herbage flotte au niveau de mes hanches, perçant le paysage, au loin se dessine un chemin de terre couleur sable, si bien que quand j'atteins celui-ci, une envie, mettre mes pieds à mus pour marcher sur lui.
Je chemine quelques pas, perçoit plusieurs arbres se hisser vers le ciel ainsi que maints clôtures de bois fermant les pâturages, lorsque une porte se fige devant moi.
Elle est en bois de chêne, robuste, de gros clou sont disséminés ca et là puis une poignée biscornue fais office d'ouverture.
Je saisie la manette et ouvre la porte.
Devant se tient un escalier plongeant, je reste là quelques instants puis je descend les marches une à une. Chaque pas me donne la sensation de pénétrer en moi, une fois arrivé en bas un long palier fabriqué de dalles régulières m'invite à cheminer sur lui.
Au bout de celui-ci une autre plate-forme très courte me stoppe, une multitude de portes sont présentes, de toutes les sortes, de toutes les couleurs, j'ai la perception qu'il faut que j'en choisisse une.
Entre toutes, une avec un rayon qui se distingue sous elle, éveille profondément mon attention, je décide de la pousser et dans un même temps, d'un coup je me retrouve au beau milieu d'un village.
Il fait très chaud, vêtus d'un simple apparat d'été j'ai l'image du Mexique d'une période dix huitième siècle environs.
Je ne sais pas pour quelle raison, je suis pris d'un sentiment de peur, j'entend des cris qui grossissent vers moi, au loin une foule d'individus chargent sur moi.
Que ce passe t-il, je suis ignare, apeuré et frustré, je capitule à genoux les deux mains enlacées semblant prier les cieux.
Les personnages m'agrippent les épaules, me lève et d'un élan malsains me traîne au pilori.
Cela ne s'éternise pas longtemps un homme avec un pieu à la main me transperce le corps et je sens la vie doucement quitter mon corps.
Maintenant une flaque de sang baigne et mon être n'est plus.
( lors d'une régression nous ressentons les émotions mais jamais la douleurs ).
Mais que c'est il passé dans cet endroit qu'ai-je fais pour mériter tel châtiment ?
Doucement tout s'apaise.
Et enfin les images de compréhension émergent
Le blasphème.
Une journée correctement arrosée d'un mauvais alcool abusé, m'avais dicté le discours du blasphème, j'injuriais le dogme biblique, riant à gorge déployé sur les écrits et prières des croyants.
L'amusement fût bref et comme une mesure d'où découla la scène décrite plus haut.
A quoi tiens une existence en ces temps là, le plus malheureux c'est que je laissais une femme et trois enfants dans une situation bien alarmante.
Double peines pour une boisson un peu trop pimentée.
Tranquillement, je respire bien fort à une cadence régulière et à une vitesse vertigineuse je revisite les images à sens inverse jusqu'au moment ou je suis là, avec mon corps, revenus à la maison.