Interview Stephane Cardinaux
Pour Stéphane Cardinaux, qui enseigne depuis douze ans la géobiologie énergétique, les menhirs sont un phénomène complexe qui s’évalue à la fois par le ressenti, la perception extrasensorielle et la mesure scientifique.
NEXUS : Quelles sont les caractéristiques des menhirs, et comment fonctionnent-ils ?
Stéphane Cardinaux : Un menhir est toujours placé sur un point positif.
C’est un émetteur, qui rayonne l’énergie du point sur lequel il se trouve. C’est aussi un phénomène énergétique qui repousse les lignes Hartmann, ce qui
provoque un trou, ou une sorte de bulle, entraînant une plus grande intensité d’énergie. Cette bulle va dépendre de la forme de la pierre ; plus cette dernière est haute et fine, plus elle repoussera loin les lignes Hartmann.
Un menhir fonctionne par à-coups: il commence par produire ponctuellement une énergie à haute fréquence, et il recommencera une fois cette énergie dispersée dans la nature. Le menhir pulse.
À quel rythme ces pulsations se produisent-elles ?
Les menhirs se chargent lentement et se déchargent rapidement, selon un rythme qui est régulier et qui dépend de différents paramètres. La nuit, les phénomènes telluriques étant moins puissants, la pulsation est plus lente. Un petit menhir de 30 kg placé sur un vortex pulse toutes les deux secondes.
En quoi cette énergie agit-elle sur l’être humain ?
Lorsqu’un menhir est dressé, son énergie se diffuse jusqu’à une certaine distance ; en moyenne, une dizaine de mètres.
C’est la zone d’influence du menhir. Dès que l’on entre dans cette zone d’influence, les effets de la pierre se font ressentir.
Plus on en est proche, plus les effets s’accentuent. C’est pourquoi il est recommandé de s’appuyer le dos contre la pierre.
Dans cette position, le rayonnement parcourt la colonne vertébrale et active les chakras en résonance avec les couleurs
propres au menhir. Ainsi, telle ou telle pierre aura une action sur la digestion ou la tête. Une pierre, par exemple, avec une cheminée bleue et un vortex indigo aura une influence spécifique sur la tête, les mâchoires et les oreilles.
« Le menhir agit comme un révélateur »
Comment percevez-vous ces couleurs, et par quels moyens ?
Moins que les pierres, ce sont les personnes elles-mêmes que je mesure avec le Biopulsar-Reflexograph
*, une technologie informatique assez pointue fondée sur la réflexologie. Je scanne les organes avant, pendant et après le passage près du menhir et mesure les effets de l’énergie envoyée par la pierre sur chaque organe.
L’impact du rayonnement est traduit en différentes couleurs qui définissent une échelle d’intensité.
Le noir montre l’absence d’énergie, tandis que le blanc témoigne de sa forte intensité. Je recours aussi à la mesure bioénergétique, qui repose essentiellement sur le ressenti intérieur, pour comprendre comment le champ horizontal se déplace de haut en bas du menhir. L’énergie ascendante
donne un sentiment de légèreté. À l’opposé, l’énergie descendante rend lourd.
Le menhir est-il thérapeutique ?
La plupart des menhirs sont énergétiques. La circulation de cette énergie, qui se fait comme l’indique le Réflexograph le long de la colonne vertébrale, se
traduit par des sensations, tels des fourmillements dans les mains ou les pieds. Si cette énergie rencontre un blocage intérieur, elle le fera sauter. Cependant, je dirais que l’énergie montre davantage le problème qu’elle ne le résout. Elle agit plutôt comme un révélateur.
Chaque malade réagit différemment en présence de cette énergie. S’il s’harmonise avec le lieu, l’énergie lissera les problèmes et lèvera le blocage. Dans le cas contraire, le blocage demeurera et l’énergie créera un déséquilibre plus grand encore. Le même menhir provoquera finalement en chacun des réactions différentes. Un menhir n’est ni bon ni mauvais.
Le menhir permet-il de se ressourcer ?
Oui, mais l’efficacité de ce bien-être va être limitée. Tant que vous vous situez dans la zone d’influence du menhir, vous pouvez vous charger en énergie, mais le bienfait ne durera que quelques minutes.
Quand vous vous en éloignez, les effets s’estompent. Il ne s’agit donc pas d’une charge énergétique…
Propos recueillis par Chloé Chamouton
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