Les karmas monstrueux

J'en ai assez d'entendre autour de moi des gens qui ne savent rien dire d'autre pour essayer de soulager : "Ah, et oui, mais c'était son karma !" Qu'ils ferment plutôt leur gueule !!!

C'était donc le karma d'un jeune garçon de traverser le pare-brise d'un véhicule et mourir les bras en croix sur le capot ?
C'était donc le karma de Jeannot et d'un autre jeune de se faire faucher par une voiture ?
C'était donc le karma de David de tomber de trop haut ?
C'était donc le karma de Pascal de se faire assassiner?

Il y a quelqu'un qui a programmé ça le jour de leur naissance ?

C'est monstrueux !

Qu'ont-ils tous bien pu faire d'horrible dans une autre vie pour mériter de partir comme ça avant d'avoir fini de grandir ?

C'était donc le karma des familles et des amis de devoir supporter ces blessures qui ne cesseront jamais de saigner ?

Oh, je suis persuadé qu'ils sont vivants de l'autre coté du temps, mais il y a de quoi hurler...

J'aimerais bien connaître la signification de toutes ces catastrophes !!!

Vous croyez vraiment que c'est ça le karma ?

non, ce n'est pas le karma, c'est le choix d'une autre personne, son imprudence ou  sa méchanceté qui impacte directement les victimes. On peut pas y faire grand chose malheureusement.

Si tu décides d'aller à 200 sur l'autoroute et que tu crées un carambolage et que tu tues des personnes, ce sera une dette karmique causée par ton imprudence. Regarde la jeune fille qui est morte à Marseille à cause d'une balle perdue, c'est typiquement liés à la faute de celui qui tenait le pistolet et qui a tiré. La jeune fille était malheureusement là au mauvais endroit, au mauvais moment. Cela n'a rien à voir avec le karma.

Parfois nos protecteurs interviennent pour éviter ce genre de chose. Cela peut être une intuition, un rêve prémonitoire, un avertissement par télépathie etc... Encore faut-il que les gens les captent, et surtout suivent les avertissements (là aussi, nos protecteurs ne peuvent pas nous obliger à suivre leur conseils, question de libre arbitre.

Enfin, il y a parfois la notion de sacrifice pour porter une cause importante. Typiquement, la personne qui est tuée afin de faire avancer une cause, pour éveiller ses semblables. On retrouve ce genre d'exemple quand la personne sais qu'elle va mourir et qu'elle s'y est préparée en glissant ses dernières volontés à ses proches. Ex, les guerres ou victimes d'attentats. La mort/sacrifice d'une seule personne peut en sauver des milliers d'autres.

Le premier garçon dont je parle, dont j'ai oublié le prénom était dans la voiture d'un employé du lycée qui le ramenait chez lui. Une grand-mère traversait la route n'importe où : pour l'éviter il a fait une embardée, mais l'a renversée quand même, puis s'est encastré dans un pylône. Un autre employé qui s'était arrêté a vu le pauvre gosse, mort, les bras en croix, sur le capot moteur. Le lendemain, un silence étourdissant dans tout l'établissement, et en classe, tout le monde pleurait. Quant à David, très sportif, il escaladait à mains nues tout ce après quoi il pouvait s'accrocher : toujours plus haut, toujours plus haut... Ce n'était pourtant pas faute de le prévenir du danger, d'essayer de le dissuader... Pour Pascal, je ne sais pas ce qu'il s'est passé.

Hier soir, j'ai parlé du garçon de la voiture, ci-dessus : j'avais écrit avec le sang de mon âme, très forte émotion inondée de chagrin.

JE L'AI VU CETTE NUIT !

Nous nous sommes reconnus dans un café, il était assis à une table. J'arrivais ; il s'est levé, s'est dirigé vers moi ; j'ai écarté ses cheveux et l'ai embrassé sur le front. Nous ne nous sommes rien dit, ce n'était pas nécessaire.

Je suis sorti et me suis retrouvé dans une vieille petite maison avec un vieux crépi naguère blanc, une femme, âgée, à coté d'un lit sans draps est passée devant moi, a bronché au lit. Je l'ai rattrapée avant qu'elle n'atteigne le sol et l'ai aidée à s'assoir sur le matelas. Nous avons parlé je ne sais plus de quoi. J'ai fermé une fenêtre.

Retour au café : mon copain était avec un couple qui avait l'air d'être ses parents que je ne connaissais pas. Toujours les cheveux châtains clairs mi longs, âgé d'à peu près onze ans (15 à son décès) juché sur les épaules de son père qui dansait doucement au rythme de la musique en lui tenant les mains, souriant, radieux, heureux... Et moi donc...

Des millions et des millions de mercis pour ta visite, des millions et des millions de bisous. A un jour, avec toi, pour toujours.

P.S. : tu aurais pu me rappeler ton prénom...

Merci pour ton témoignage.
Parfois on se revoit le temps d'un voyage astral

C'est quand même curieux : je n'ai pas parlé avec mon petit visiteur ci dessus, par contre j'ai discuté avec la grand-mère de la vieille maison ! Il me semble qu'elle me parlait de vendre cette baraque délabrée.

J'eus cent mille fois préféré bavarder avec mon copain !!!!!

Vous croyez que cette grand-mère était celle responsable de l'accident ?